Posté: 5 décembre, 2023
Indonésie
L’Église de GITJ (Gereja Injili di Tanah Jawa – Église évangélique de Java), en Indonésie, ont été en conflit pendant 22 ans. La raison principale était qu’un des groupes (comprenant 24 assemblées) était reconnu par le gouvernement indonésien et pas l’autre (environ 50 assemblées).
Pendant toute la durée du désaccord, de nombreux membres de ces assemblées désiraient profondément la réconciliation.
Les églises demandèrent au pasteur Lawrence Yoder (États-Unis) de venir les aider et, grâce à son approche personnelle, il réussit à persuader les deux groupes de se parler. Elles le firent lors d’une retraite pastorale et d’une réunion du Conseil Général des Églises.
Puis, en 1999, chacun des deux groupes eut l’occasion d’envoyer un représentant – Pudjo Kartiko et Hendro Soeradi – assister à un cours d’été sur le travail pour la paix à Eastern Mennonite University à Harrisonburg (États-Unis). A leur retour, ils se mirent au travail avec les deux groupes en vue de la réconciliation.
Aidés par le Centre de la Paix de l’Université Chrétienne de Duta Wacana à Yogyakarta, ils acceptèrent de se rencontrer pour résoudre leur conflit.
Lors de cette rencontre, ils décidèrent de tenir une conférence extraordinaire dans le but de former une seule entité marquant la réconciliation des membres du synode du GITJ.
Cette conférence extraordinaire eut lieu en 2000 et aboutit au choix d’un conseil unique pour le GITJ. Les deux années suivantes, celui-ci mit en place un conseil synodal unifié. Maintenant l’ensemble des paroisses est regroupé sous une seule organisation et s’emploie à maintenir un esprit d’unité.
—Gereja Injili di Tanah Jawa (GITJ – Église évangélique de Java)
Cet article est paru précédemment dans Courier / Correo / Courrier, volume 19, numéro 3.
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