Posté: 19 septembre, 2024
« Présider la Conférence des secrétaires des communions chrétiennes, c’est assumer une fonction de service. C’est une fonction où l’on est au service des autres secrétaires en préparant l’ordre du jour, la logistique et les documents pour notre réunion, et en dirigeant et facilitant des discussions vigoureuses sur des sujets cruciaux pour l’Église chrétienne mondiale aujourd’hui », explique César García, secrétaire général de la CMM. En novembre 2023, il a été reconduit dans ses fonctions de président pour les deux prochaines années.
La Conférence des secrétaires, qui se réunit tous les ans depuis 1957 à quelques exceptions près, n’a pas d’objectifs programmatiques et n’adopte pas de résolutions. Cependant, la diversité des dirigeants des communions chrétiennes participant à cette réunion facilite l’échange d’informations, l’apprentissage mutuel et le développement de relations fraternelles entre les églises du monde entier.
« En travaillant avec d’autres secrétaires et en nous écoutant les uns les autres, nous commençons à établir des relations de confiance avec d’autres communions chrétiennes », explique César García. « Et en apprenant à nous connaître, nous pouvons commencer à explorer un domaine d’intérêt particulier pour la plupart des participants à la réunion. »
« Dans certains cas, je ramène à la CMM les discussions entamées lors de ce rassemblement annuel. Dans un cas, le secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale est venu à notre Conseil Général pour parler de son parcours personnel et de celui des luthériens dans le processus de devenir une communion mondiale, une église mondiale ».
« D’autres fois, j’ai été invité par d’autres communions mondiales à prendre la parole lors de leurs réunions, en particulier pour offrir une perspective anabaptiste sur les sujets dont ils discutent », dit César García.
« Une chose que j’ai faite dans ma fonction de président, c’est d’augmenter le nombre de fois où nous prions ensemble pour une situation particulière. Une pratique fréquente dans nos conversations est d’explorer comment nous pouvons répondre ensemble à une crise qui touche nos églises ou une région géographique. »
Outre l’échange de points de vue et d’apprentissages, les discussions qui ont lieu lors de ces réunions sèment les graines de la réconciliation.
Par exemple, le dialogue officiel et le processus de réconciliation entre les luthériens et les mennonites ont été envisagés il y a plusieurs années par les secrétaires généraux des deux communions.
Plus récemment, à la suite des réunions de la réunion annuelle de la Conférence des secrétaires, la CMM et la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) ont discuté du lancement d’un processus similaire de réconciliation entre les Églises réformées et anabaptistes.
« Vivre notre ministère de réconciliation est l’une des choses que nous voulons faire, surtout en vue de la commémoration des 500 ans du mouvement anabaptiste », dit César Garcia. « L’idée est de se souvenir de notre histoire dans le cadre de nos dialogues avec l’Église catholique, luthérienne et réformée et d’aller de l’avant avec une mémoire guérie vers l’appel que nous avons reçu à suivre Jésus dans notre tradition anabaptiste. »
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