Posté: 12 novembre, 2021
« Lorsque je me suis inscrite au programme, je n’aurais jamais imaginé qu’il pourrait y avoir une pandémie, » déclare Elda Antonio Garcia, une participante YAMEN mexicaine. « Maintenant que je me retrouve en plein milieu de cette pandémie, je la vois plus comme une bénédiction que comme une difficulté… C’est incroyable comme les gens ont ouvert leur cœur pour aider les autres. »
Beaucoup des jeunes qui ont commencé l’aventure interculturelle en aout 2021 avec YAMEN (Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes – un programme conjoint du Comité central mennonite et de la Conférence Mennonite Mondiale) auraient dû commencer en 2020. Les restrictions de déplacement ont empêché les prises de poste, elles ont donc été reportées d’un an.
Elda Antonio Garcia et Beatriz Guaza Sandoval de Colombie font partie du groupe de 20 jeunes des quatre coins du monde venus pour travailler dans un pays différent du leur. Toutes deux ont été affectée à l’agence sociale mennonite Comisión de Acción Social Menonita au Honduras en 2021/2022.
À cause de la pandémie, Beatriz Guaza Sandoval a décidé d’attendre un an au lieu de servir en Colombie. Elle est reconnaissante d’avoir eu plus de temps avec sa famille, en particulier pendant les vacances avant de partir pendant un an.
« Dieu me préparait. Les temps de Dieu sont parfaits. »
WhatsApp à la rescousse
« Avant d’arriver ici, j’ai demandé à Dieu comment j’allais pouvoir maintenir le lien avec mon église. Sa réponse a été simple : intéresse-toi à eux, reste en lien par la prière, » témoigne Elda Antonio Garcia.
Depuis le Honduras, elle est restée en contact avec sa paroisse au Mexique grâce aux messages WhatsApp.
Beatriz Guaza Sandoval s’est lancé un défi : « Tous les jours, j’écris un message WhatsApp à un membre de l’église différent. » Son numéro a changé et les destinataires sont parfois perplexes. D’autres disent : « Oh je savais que c’était toi parce que je n’ai pas d’autres amis avec un numéro étranger ! »
Elle leur demande comment ils vont et s’ils veulent partager un sujet de prière. « J’apprécie beaucoup cet exercice. Une dame m’a dit : Betty, tu as illuminé ma journée. »
Tiara Asrilita, une participante YAMEN d’Indonésie en service au Kenya, reste en contact avec Kingdom of Glory JKI Immanuel church en Indonésie grâce à un groupe WhatsApp. Elle reçoit les prédications de son pasteur tous les jours et échange des nouvelles avec les membres de son église.
Les trois jeunes femmes ont perdu des proches pendant la pandémie. Elles ont peur que quelque chose arrive à leurs familles avant qu’elles ne rentrent chez elles.
« J’ai un peu peur mais Jésus me protège, déclare Tiara Asrilita. Je suis tellement reconnaissante. »
Comme des frères et sœurs
Tiara Asrilita travaille dans une école primaire catholique et elle vit avec les religieuses. « J’espère m’inspirer de l’essence de leur façon de louer Dieu. »
Elle est surprise de voir que les téléphones portables ne sont pas autorisés à l’église et que le style de louange est plus énergique que ce dont elle a l’habitude. « Lorsque nous voulons être plus près de Dieu, il faut encore plus louer Dieu. »
Beatriz Guaza Sandoval a été enchantée de découvrir que l’église du Honduras célèbre le Dimanche de la Paix, tout comme sa paroisse en Colombie. « Nous avons les mêmes origines. Nous sommes comme des frères et sœurs. »
« Parce que le créateur est le même pour tous, Dieu nous uni dans sa parole pour devenir un seul corps. Dans une communauté, il peut exister un point de vue distinct, mais lorsque l’on fait partie du groupe, nous prenons soin des autres, ils prennent de la valeur à nos yeux. »
« Tous les jours, nous avons la possibilité de servir, d’aimer, » déclare Elda Antonio Garcia. Elle choisit « d’être humble et de dire à Dieu, me voici… »
Le Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes (YAMEN) est un programme conjoint du Comité central mennonite et de la Conférence Mennonite Mondiale. Il a pour objectif de promouvoir la communion entre les églises de la tradition anabaptiste et de former de jeunes dirigeants partout dans le monde. Les participants vivent une année dans un contexte interculturel, à compter du mois d’août jusqu’au mois de juillet de l’année suivante.
—Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite par Karla Braun, rédacteur pour la Conférence Mennonite Mondiale. Elle vit à Winnipeg.
Participants YAMEN 2021-2022
Nom |
pays d’origine |
pays de service |
membre de l’église**Union d’églises membre de la CMM |
---|---|---|---|
Abigail Arevalo Tabora | Honduras | Bolivia | Iglesia Evangélica Menonita* |
Ananda Murmu | India | Indonesia | United Missionary Church Balarampur |
Anupama Mandi | India | Kenya | United Missionary Church Balarampur |
Beatriz Guaza Sandoval | Colombia | Honduras | Iglesia Cristiana Filipos (Asociación de Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia)* |
Cecilia António | Mozambique | Mexico | Union Baptist Church of Mozambique |
Charity Dralega | Uganda | Palestine | St Joseph’s Church of Uganda |
Disha Masih | India | Cambodia | Nazareth Mennonite Church |
Elda Antonio Garcia | Mexico | Honduras |
Centro Internacional Monte de Sión (Iglesia Cristiana de Paz en México) * |
Finna Kristanto | Indonesia | India | GKMI Kudus* |
Jacksha Jackson | Malawi | Cambodia | Malovu MB Church in Malawi* |
Jenny Keang | Cambodia | India | New Life Fellowship |
Jinah Yu | Korea | Cambodia | Youngahm Church |
Josue Damaio | Mozambique | India | Union Baptist Church of Mozambique |
Juyeong Lee | Korea | Palestine | Jubilee |
Loyce Twongirwe | Uganda | Indonesia | Victory City Church Ntinda |
Mario Hernandez | Honduras | Bolivia | Iglesia Evangelica Menonita Central* |
Mudimka Kassam | Nigeria | Colombia | Church of Christ in Nations |
Natacha Kyendrebeogo | Burkina Faso | Indonesia | Eglise Apostolique |
Neema Atieno | Kenya | Cambodia | Obwolo Menonite Church* |
Tiara Asrilita | Indonesia | Kenya | Kingdom of Glory JKI Immanuel* |
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